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Consommer mieux, gaspiller moins

Casse automobile à Saint-Brieuc
Casse automobile à Saint-Brieuc dans les Côtes-d’Armor © Yann Arthus-Bertrand

Remplacer son smartphone alors qu’il fonctionne encore, remplir sa garde-robe de vêtements neufs, jeter ses déchets n’importe comment… Tous ces petits gestes semblent ne compter pour rien, pourtant cette surconsommation est à l’origine d’un énorme gaspillage d’énergie.

Le 20e siècle a vu l’extraction de minerais multipliée par 27, celle des matériaux de construction par 34 et celle de combustibles fossiles par 12. L’utilisation des ressources naturelles a été globalement multipliée par 8, alors que le PIB mondial l’a été par 23. En d’autres termes, l’homme n’a cessé de consommer. De produire et de consommer. C’est cette surconsommation, nourrie par la publicité, qui a provoqué le boom des énergies fossiles et, dans la foulée, celui des émissions de gaz à effet de serre.

Quand on leur pose la question « Combien d’équipements électriques et électroniques possédez-vous dans votre foyer ? », les Français répondent 34, alors qu’en réalité, ils en possèdent 99 en moyenne ! Dont 6 ne sont jamais utilisés… Cela montre à quel point nous ne nous rendons plus compte de ce que nous achetons et de ce que nous possédons. De ce que nous accumulons et de ce que nous jetons. Autant que les transports, la consommation est un point central à aborder quand on parle des économies d’énergie. Pourquoi et comment consommer moins ? Pourquoi et comment consommer mieux ?

Du COpartout dans nos objets

En France, les équipements de la maison et l’habillement représentent une part élevée des émissions de gaz à effet de serre. Réfrigérateur, meubles, ordinateur, vêtements… Avant d’arriver dans nos maisons, leur fabrication, leur transport et leur distribution génèrent des émissions de CO2 car, à chaque étape de leur cycle de vie, les objets, aussi petits soient-ils, consomment de l’énergie et des ressources naturelles. À chaque étape, ils provoquent en outre le rejet d’eaux usées, de gaz et de substances toxiques qui peuvent porter atteinte à l’environnement en polluant l’eau, l’air ou le sol.

Petit aperçu de cette longue chaîne. Afin d’extraire ou de fabriquer les matières premières, il faut des engins, de l’énergie pour les faire fonctionner, de l’eau aussi et souvent des produits auxiliaires comme des engrais, des pesticides ou des produits chimiques. Ces matières premières sont ensuite transportées vers l’usine, ce qui nécessite l’intervention de camions, d’avions ou de bateaux qui consomment du carburant. À l’usine, elles sont transformées en produit fini grâce à des machines et à nouveau de l’énergie, de l’eau et des substances chimiques. Ce produit fini est ensuite transporté vers le client ou le magasin dans de nouveaux moyens de transport.

cycle de vie d’un produit
Le cycle de vie d’un produit de l’extraction des matières premières à sa mort © ADEME

Mais la chaîne ne s’arrête pas là. Une fois vendu, le produit remplit sa fonction, ce qui nécessite souvent encore de l’énergie. Et quand enfin, il ne sert plus et devient un déchet, il faut le véhiculer vers son lieu de recyclage, d’incinération ou de mise en décharge, où il sera traité à l’aide de machines énergivores, d’eau et de produits auxiliaires.

Pour de nombreux objets, comme dans le numérique et l’électroménager, la phase de fabrication consomme plus d’énergie que la phase d’utilisation. Elle émet aussi plus de CO2 aussi, puisque ces composants sont pour la plupart fabriqués en Chine ou en Corée, dont l’électricité provient essentiellement des énergies fossiles. Le transport constitue un autre facteur important : importer un meuble en camion ou un jean en avion pèse bien lourd dans son empreinte carbone.

Quand on calcule l’empreinte carbone des Français, il ne faut donc pas oublier d’intégrer les émissions de gaz à effet de serre générées par les importations au moment de leur production et de leur transport. D’autant que celles-ci ont été multipliées par deux entre 1995 et 2015 ! Cela s’explique notamment par le fait que la France délocalise vers l’étranger de nombreuses industries émettrices de CO2, puis importe ensuite les produits une fois fabriqués.

Empreinte carbone d’un réfrigérateur durant son cycle de vie
Empreinte carbone d’un réfrigérateur durant son cycle de vie © ADEME

Notre façon de vivre a aussi un impact carbone

Les objets autour de nous représentent une grande partie des émissions de gaz à effet de serre qui pourraient être évitées. Mais nos actions comptent elles aussi. C’est à nous de décider d’acheter ou non ce tee-shirt fabriqué en Chine. A nous encore de décider de prendre la voiture ou le vélo pour faire moins de 3 kilomètres, de manger un steak ou un plat végétarien, de partir en vacances en Bretagne ou en Australie, de garder son smartphone même si ce n’est pas le dernier modèle à la mode. Ces choix individuels, que chacun d’entre nous peut faire, ont tous un impact sur le climat comme on peut le voir dans ce tableau :

Chiffres tirés du Bilan GES 2017 de l’ADEME

QUELQUES PISTES POUR AGIR ET RÉDUIRE NOTRE EMPREINTE CARBONE

  • 1 – ALLONGER LA DURÉE DE VIE DES OBJETS

Certaines entreprises ont développé différentes astuces pour rendre un appareil dépassé avant l’heure, afin qu’il soit rapidement remplacé par un nouveau : c’est ce qu’on appelle l’obsolescence programmée. En France, depuis 2015, c’est même devenu un délit pour lequel une entreprise peut être poursuivie ! Pour limiter volontairement la durée de vie de leurs produits, des fabricants vendent des objets indémontables que l’on ne peut réparer, des modèles qui tournent au ralenti après la première mise à jour, des batteries qui se vident de manière expresse au bout de quelques mois… Et puis, il y a tout simplement l’effet de mode. La publicité nous encourage à renouveler nos achats toujours plus rapidement, même si cela ne correspond pas à un besoin. Cela entraîne par la même occasion un accroissement des déchets.

Un objet qui dure, c’est un objet qui a été conçu pour durer. Il est donc important d’acheter des objets éco-conçus. L’éco-conception, c’est le fait de concevoir un produit de manière à minimiser son impact sur l’environnement, par exemple en utilisant des matières premières recyclées, ou des matériaux durables, ou qui sont facilement réparables, ou capables de s’adapter aux évolutions technologiques.

Quelques chiffres :
– 88% des Français changent leur téléphone portable alors qu’il fonctionne encore.
– En France, chacun jette en moyenne 21 kg de déchets électriques et électroniques par an.
– Le délit d’ob­solescence programmée est passible de deux ans de prison et 300 000 euros d’amende, voire de 5% du chiffre d’affaires ­annuel de l’entreprise jugée coupable.

Les solutions : Que ce soit en ligne ou dans un magasin, avant d’acheter, je réfléchis à ce dont j’ai vraiment besoin. Je me demande combien de temps je vais utiliser cet objet, est-ce que je ne peux pas l’emprunter, le louer ? Je ne craque pas pour quelque chose que je possède déjà en triple exemplaire. J’achète des objets plus durables, fabriqués avec des matières recyclables, facilement réparables. Si j’achète un objet neuf, je vérifie que sa fabrication respecte l’environnement, par exemple grâce à un écolabel. Je me demande où il a été fabriqué, par qui, de quoi il est composé. J’évite les équipements surdimensionnés, par exemple les écrans trop grands qui consomment énormément d’énergie. Je ne renouvèle pas trop souvent mes objets et j’augmente leur durée de vie en respectant le manuel d’utilisation, en les faisant réparer, en les donnant ou en les revendant.

Comment limiter notre impact
Comment limiter notre impact © ADEME
  • 2 – SE PASSER DES PRODUITS A USAGE UNIQUE

Du temps de nos grands-parents ou de nos arrière-grands-parents, les produits à usage unique n’existaient pas. Cela aurait semblé absurde : pourquoi fabriquer un produit si c’est pour le jeter cinq minutes après ? La qualité numéro un pour un produit était qu’il serve longtemps. Mais le développement du plastique dans les années 1950 a changé la donne. Ce matériau léger, pratique et bon marché a révolutionné nos modes de consommation. Les industriels ont rivalisé d’imagination pour inventer et distribuer des objets jetables. Aussi jetés, aussitôt rachetés : un modèle de rêve pour vendre plus et faire plus de bénéfices. Le problème est que ces produits éphémères entraînent, en amont, une consommation importante de ressources et d’énergie et, en aval, une quantité considérable de déchets. Avec en bout de course : de la pollution et des tonnes d’émissions de gaz à effet de serre.

Quelques chiffres :
– En Europe, 25,8 millions de tonnes de déchets plastiques sont produites chaque année, dont 60% viennent des emballages.
– Moins d’un tiers des déchets plastiques sont collectés pour être recyclés. Du fait de leur petite taille, certains sont abandonnés ou rejetés dans la nature, avec des conséquences désastreuses sur la flore et la faune. Des centaines de milliers de tonnes finissent ainsi dans les océans.  

La solution : Je remplace ces objets jetables qui peuplent mon quotidien (bouteilles plastiques, gobelets et assiettes en carton ou en plastique, couverts jetables…) par des objets ou des pratiques plus durables.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Pour inciter à trier, on fait payer moins ceux qui jettent moins.

Chaque Français paie à sa commune une taxe pour la gestion des ordures ménagères. Pour inciter les habitants à trier, certaines collectivités ont décidé d’appliquer la tarification incitative (TI). Cela consiste à faire payer une partie de cette taxe en fonction de la quantité de déchets produite. Si on jette plus que la moyenne, on paie un supplément. Lancée pour la première fois en 2009, la TI concerne aujourd’hui 5 millions de Français. Ce procédé permet d’augmenter jusqu’à 40% la collecte des recyclables. En 2025, 25 millions de Français devraient être concernés.

  • 3 – (BIEN) TRIER ET RECYCLER

Le tri en France a été mis en place dans les années 1990. Il a commencé avec les filières les plus rentables et faciles à organiser, comme les bouteilles plastiques. Actuellement, les emballages ne sont pas tous acceptés au tri dans toutes les collectivités, mais cela devrait être résolu en 2022.

Contrairement à l’incinération des déchets, le recyclage permet de récupérer les matériaux pour les intégrer dans de nouveaux produits. Encore faut-il bien trier, car un déchet qui n’a pas fait l’objet d’un tri à la source est rarement recyclable. Plus les déchets sont collectés séparément, plus leur gestion sera facilitée : cela est vrai pour le verre ou le papier, mais l’est tout autant dans les déchèteries (bois, métaux, piles, déchets verts…), ou bien dans la rue et tous les espaces publics.

Quelques chiffres :
– La France produit chaque année 38 millions de tonnes de déchets ménagers et assimilés, soit environ 570 kg par Français.
– Seulement 35 à 40% sont recyclés, le reste étant incinéré ou mis en décharge.

Les solutions : Je trie mieux ! Je me renseigne sur les consignes de tri de ma commune pour être sûr de l’endroit où je dois jeter mes déchets. Je ne cède pas à la facilité en jetant mes déchets n’importe où. J’utilise la consigne si je peux car elle évite les déchets. En amont, j’évite d’acheter des produits qui contiennent beaucoup d’emballages, qu’il faudra ensuite jeter. J’achète des produits en vrac. Je me renseigne sur les initiatives Zéro Déchet.

  • 4 – NE PAS ACHETER DES TONNES DE VÊTEMENTS

Qui l’eût cru ? Un monstre de carbone aux émissions acérées se cache dans notre garde-robe. En effet, le secteur textile émet plus que les vols internationaux et le trafic maritime réunis. Et si on n’y prend pas garde, en 2050, il représentera 26% des émissions mondiales de gaz à effet de serre ! A titre d’exemple, du champ à la boutique, un jean peut parcourir jusqu’à 1,5 fois le tour de la Terre (65 000 km).

Les vêtements qu’on achète sont pour la plupart à base de coton ou de fibres synthétiques comme le polyester. Le coton est aujourd’hui la principale culture consommatrice de pesticides, elle est également très gourmande en engrais et en eau douce. Quant aux textiles synthétiques, plus des deux-tiers sont issus du pétrole. Ils relâchent en outre des microfibres plastique à chaque lavage, qui finissent dans les océans : 500 000 tonnes de plastiques sont ainsi larguées en mer chaque année, soit l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastique.

Utilisation des substances chimiques pour traiter et teindre les fibres, gaspillage des ressources provoqué par la surconsommation de vêtements, pollution générée par les kilomètres parcourus avant d’arriver en boutique : la mode est clairement l’une des industries les plus polluantes au monde.

Cycle de vie d’un blouson de ski
Cycle de vie d’un blouson de ski © Les cahiers du développement durable, Institut Robert-Schuman

Quelques chiffres :
– Un Français porte en moyenne 30% de sa garde-robe dans l’année. 70% n’est pas utilisé !
– Chaque Français achète 10 kg de vêtements par an. Depuis 15 ans, notre consommation de vêtements a augmenté de 60% et nous les conservons deux fois moins longtemps.
– Deux tiers des vêtements finissent à la poubelle alors qu’ils pourraient être recyclés ou portés par d’autres. Seulement 13% des matières textiles sont recyclées en fin de vie.

Les solutions : Je réfléchis avant d’acheter : en ai-je vraiment besoin ? J’achète de l’occasion plutôt que du neuf. Si j’achète du neuf, j’achète responsable : je choisis par exemple des écolabels, ou des matières comme le lin, le chanvre ou le coton biologique. Je répare, recouds, mes vêtements abîmés. Je donne les vêtements que je ne mets plus ou je les vends sur Internet, dans des trocs, des vide-greniers ou des dépôts-vente. Je recycle ce qui ne peut plus se porter.

  • 5 – PRENDRE DES VACANCES A FAIBLE IMPACT CARBONE

On peut avoir la meilleure empreinte carbone à la maison, acheter local, ne pas prendre la voiture et même ne pas avoir de smartphone, et tout gâcher en partant un week-end à New-York ! Car les vacances lointaines génèrent d’importantes émissions de gaz à effet de serre.

Le tourisme, qui est né grâce au chemin de fer au début du 20e siècle mais s’est surtout développé depuis les années 1950, correspond désormais à 8% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Au vu des prix pratiqués par les compagnies aériennes low-cost, qui représentent près de 30% du trafic mondial, cela promet de s’amplifier dans les années à venir. Avec l’explosion en Chine et en Inde de classes moyennes qui ont soif de voyager, les 1,2 milliards de touristes internationaux actuels devraient passer à 1,8 milliards en 2030.

L’impact du tourisme sur le climat vient principalement des transports, qui brûlent des énergies fossiles, mais aussi des biens et des services consommés sur place : logement, alimentation, shopping… L’avion est devenu le moyen de transport privilégié pour partir en vacances car il permet de raccourcir la durée du voyage et de rallonger la distance parcourue : on part plus souvent, moins longtemps, mais toujours plus loin. Et ce d’autant plus que le prix des billets a chuté : pour quelques centaines d’euros, on peut partir à l’autre bout de la planète. Bilan des courses : il est devenu presque banal de parcourir plus de 2 000 km pour seulement quelques jours de vacances.

Quelques chiffres :
– Chaque seconde, 18 personnes partent en vacances dans le monde.
– Un aller-retour Paris-New York en avion pour une personne (12 000 km) correspond à sa consommation en chauffage pendant un an.

Les solutions : Je me dépayse en partant moins loin, pourquoi pas en France ?! Si la France est la première destination touristique mondiale et attire des touristes du monde entier, c’est qu’il s’y trouve des merveilles. Je tente la micro-aventure dans ma région, ou même à quelques kilomètres de chez moi. Je privilégie le train à l’avion qui émet jusqu’à 60 fois plus de gaz à effet de serre. Si je ne peux faire autrement, je prends l’avion mais je prévois alors des séjours aussi longs que possible pour amortir l’empreinte carbone liée au vol. Je privilégie les vols sans escale car le décollage est une source importante d’émissions. Sur place, je garde mes bonnes habitudes : je trie mes déchets, j’achète local et de saison…

LA QUESTION DE SUNNY

C’est quoi le jour du dépassement ?

C’est la date symbolique à laquelle l’humanité a consommé toutes les ressources que la Terre peut produire en une année. Cela signifie qu’à l’échelle de la planète, nous avons pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres et cultivé plus de terres que ce que la nature peut nous offrir en une année. Quant à nos émissions de gaz à effet de serre, elles ont été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts peuvent absorber. Ce jour arrive de plus en plus tôt. En 2019, c’était le 29 juillet. Cela signifie qu’au 31 décembre, nous aurons consommé quasiment deux planètes au lieu d’une ! Si tout le monde vivait comme les Français, il faudrait 2,7 planètes pour subvenir aux besoins de l’humanité.

graphique jour du dépassement
Chaque année, le jour du dépassement arrive plus tôt.

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QUELQUES SOURCES INTÉRESSANTES

LES IMAGES POUR ALLER PLUS LOIN

Le greenwashing

Si vous souhaitez acheter plus vert et plus durable, faites bien attention car de nombreuses entreprises qui surfent sur la vague écolo peuvent chercher à vous tromper. Elles adoptent un discours qui semble fantastiquement écologique, alors qu’en réalité, elles n’ont rien changé et cherchent à vous vendre un produit qui n’a rien de vert. Tout est dans le nom ou la couleur de l’emballage. C’est ce qu’on appelle le greenwashing, ou « verdissement » en français. En voici quelques exemples :

Exemple 1 – Mc Donald’s

Malgré l’absence de produits bio dans ses hamburgers et la présence dans ses menus Happy Meal de jouets en plastique pas vraiment écolo, McDonald’s a décidé il y a dix ans de changer la couleur de son logo dans plusieurs pays d’Europe comme l’Allemagne et la France : de rouge et jaune, il est devenu vert et jaune. Un excellent moyen de gommer, à peu de frais, cette image de malbouffe qui lui colle à la peau et de se faire passer pour plus écolo.

Exemple 2 – Le Chat

En 2009, la lessive Le Chat s’est fait épingler car elle promettait une formule écologique alors qu’elle ne disposait pas de label officiel. Toute la mise en scène du produit, avec du vert un peu partout et un slogan moralisateur, laissait penser qu’il était plus écologique que les autres, ce qui n’était pas le cas.

Exemple 3 – Volkswagen

Longtemps, le constructeur automobile allemand Volkswagen s’est présenté dans ses publicités comme un fabricant écolo. Une image qui a été réduite en miettes en 2015 par le scandale du DieselGate qui a révélé comment, durant des années, le constructeur avait truqué ses tests antipollution pour tromper les régulateurs.

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