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Podcast – Permaculture : Bill et David prennent la clé des champs

Récolte de pommes et linge séchant au soleil, Côtes-d'Armor © Yann Arthus-Bertrand

Au début des années 70 en Australie, David Holgrem et Bill Molison, l’un étudiant et l’autre professeur de biologie, expérimentent une nouvelle forme d’agriculture qui s’inspire du fonctionnement de la nature à l’état sauvage : la permaculture.

Sur une petite parcelle de terre qu’ils cultivent, plume à la main et attentifs aux moindres détails, les deux amis décident de laisser la nature se gérer toute seule, sans intervenir. Et chaque matin, à la lueur des premiers rayons de soleil, le spectacle qui se déroule sous leurs yeux est incroyable.

Des vers de terre dodus paradent sur le sol, des fourmis infatigables défilent par centaines et de nombreux insectes volent au-dessus des plantes qui grandissent les unes à côté des autres et arborent leurs plus belles couleurs.

La permaculture, c’est quoi ?

Née en Egypte antique il y a des milliers d’années et vulgarisée en 1978 par David Holgrem et Bill Molison dans leur livre « Perma-culture I », la permaculture reprend et améliore les enseignements de la nature pour viser l’abondance et l’autonomie alimentaire.

La permaculture s’appuie sur 3 grands piliers :

  • Prendre soin de la terre
  • Prendre soin des humains (de soi et des autres)
  • Créer l’abondance et redistribuer les surplus

En s’appuyant sur ces trois piliers, la permaculture vise à développer des écosystèmes qui ne nuisent pas à l’environnement, qui n’abusent ni des humains ni du vivant et qui ne polluent pas la terre. Pour cela, on supprime l’utilisation d’engrais chimiques et de pesticides.

LE SAVIEZ-VOUS ?

L’agroécologie et la permaculture ne désignent pas la même chose

Même si les deux concepts répondent au même désir de faire du bien à la Terre (et à la terre) et opèrent de la même manière pour que la nature vive d’elle-même, la permaculture est plus globale que l’agroécologie. Cette dernière ne concerne que la culture de nos plantes, fruits et légumes. La permaculture, elle, est plus large et préconise également l’autonomie et l’auto-suffisance, et surtout il s’agit d’un mode de vie général. On peut donc mettre de l’agroécologie dans sa permaculture !

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