En écosse, non loin du mystérieux lac du Loch Ness, se trouve un petit village très particulier : le village de Findhorn. Créé par Eileen et Peter Caddy ainsi que leur amie Dorothy Maclean dans les années 60, ce village est aujourd’hui considéré comme l’un des moins polluants de notre planète. C’est ce qu’on appelle un éco-village.
Pour que l’histoire de Finhorn n’ait plus aucun secret pour toi, Tadaaaaam t’emmène à la rencontre de ses habitants…et te dévoile les mystères de cette folle aventure.
Bien que les villes n’occupent que 2% de la surface du globe, elles consomment à elles seules 75% de l’énergie produite et sont à l’origine de 80% des émissions de CO2. Mais depuis les années 60 et face à l’extravagance des villes, un nouveau genre de commune, plus vert, a vu le jour : les éco-villages. Au fil des années, Findhorn a inspiré des communautés un peu partout à travers le monde à suivre son exemple.
Ces lieux se construisent en s’appuyant sur trois éléments essentiels :
- Le respect de l’environnement : les éco-lieux limitent leur impact sur l’environnement en cultivant des terres sans pesticides ni engrais chimiques, en encourageant les habitants à réduire leurs déchets plastiques et leur consommation d’énergie au quotidien.
- La vie communautaire : à Findhorn une grande salle à manger permet aux habitants de se retrouver pour dîner ensemble, chanter et jouer.
- Une économie différente : les principes de réutilisation et de recyclage sont très importants : pas la peine d’acheter neuf ce que mon voisin peut me fournir. Dans le village écologique de Findhorn, certaines maisons ont été construites à partir d’anciens fûts de Whisky par exemple.
Des éco-lieux qui suivent ce modèle, on peut en découvrir en ville comme à la campagne. Selon leur taille et leur emplacement on parlera d’éco-village, d’éco-hameaux ou encore d’éco-quartier. Mais les bases de leur construction restent toujours les mêmes.
Un objectif commun : l’indépendance
En France et ailleurs, ces lieux construits pour s’opposer à la démesure des villes, ont pris de plus en plus d’ampleur ces dernières années. Chacun a sa particularité, certains éco-lieux s’organisent autour d’un élevage, d’autres autour d’une école, d’autres encore sont conçus comme des centres de vacances et sont ouverts aux touristes. Tu peux y découvrir des façons plus responsables de consommer au quotidien, cuisiner, cultiver ou même de construire des maisons.
Au-delà de leurs spécificités, les éco-lieux partagent tous un objectif commun : l’indépendance. Que cela concerne la nourriture ou l’énergie, chaque éco-lieu tente d’être autosuffisant, et donc de produire lui-même ce dont ses habitants ont besoin au quotidien.
Findhorn, un exemple d’autonomie
A Findhorn, l’Eco village est autonome en énergie. Quatre éoliennes fournissent les habitants en électricité, des panneaux solaires permettent de chauffer l’eau et enfin, lorsque le chauffage est nécessaire, il est fourni grâce à l’énergie biomasse. C’est-à-dire que l’on brûle du bois et des déchets organiques pour fournir du chauffage.
En plus de cela, Findhorn produit sa propre nourriture. Comme tous les habitants sont végétariens, ils se nourrissent essentiellement des fruits et légumes bios, cultivés dans les jardins potagers de l’éco-village.
Enfin, le village est autonome sur la gestion de ses eaux usées, c’est-à-dire toute l’eau utilisée pour les douches, la vaisselle, les toilettes, etc. Cette eau est filtrée dans un système de plantes, de poissons et d’insectes appelé la « living machine » et ressort prête à être relâchée en pleine nature. L’avantage de se système c’est qu’il n’implique aucun produits chimiques et a donc un impact très faible sur l’environnement.
Grâce à toutes les mesures mises en place, les éco-lieux sont bien moins polluants que nos villages traditionnels. Peut-être que d’ici quelques années les éco-lieux d’aujourd’hui seront les villes de demain ?
