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Podcast [à écouter] : Charles Brush passe son baptême de l’air

Ferme éolienne offshore au large de Copenhague
Ferme éolienne offshore de Middelgrunden, au large de Copenhague au Danemark © Yann Arthus-Bertrand

Etats-Unis d’Amérique, 1887.  Un beau matin d’automne, dans le jardin de sa petite maison à Cleveland où il aime se promener en solitaire, Charles Brush, un touche-à-tout à l’esprit ingénieux, va avoir une idée de génie. Et si j’utilisais, se dit-il, la force du vent pour faire tourner des hélices en bois, le tout relié à une turbine pour fabriquer de l’électricité ? 

Là, assis au fond de son jardin, Charles est encore loin de s’imaginer que cette idée – il en a eu tant d’autres ! – va lui permettre de donner naissance, après seulement quelques mois de dur labeur, à la première machine capable de transformer l’énergie motrice du vent en électricité. Et cette machine, savez-vous comment Charles l’a appelée ?  

Allez, branche le son, on t’emmène à la découverte de l’incroyable histoire de Charles Brush !

Bon à savoir :

L’éolienne inventée par Charles Brush il y a fort longtemps, est bien différente de celles que l’on observe dans les champs d’aujourd’hui.  

Et oui, celle de Charles, malgré sa taille géante (17 mètres de haut et 17 mètres de large), pouvait produire l’équivalent 12 kW. En comparaison, la puissance moyenne d’une éolienne terrestre est aujourd’hui de 3MW (mégawatts), soit 250 fois plus ! Impressionnant, n’est-ce pas ?  

Composition d'une éolienne
Une éolienne © ADEME

L’énergie éolienne

L’éolienne, c’est est un moyen de produire de l’électricité à partir de la force du vent. Aujourd’hui en France, 5,8% de l’électricité consommée provient de l’éolien, contre 3% à l’échelle mondiale. C’est encore très peu, mais notons que les éoliennes ne peuvent être implantées n’importe où ! Choisir une région venteuse est primordial, et encore : le vent ne doit être ni trop faible ni trop fort, et surtout souffler de manière constante, afin que la production en électricité soit suffisamment stable. 

En moyenne, une éolienne a une durée de vie comprise entre 20 et 25 ans, après quoi elle est démantelée, décomposée et recyclée.  Il est important de noter que les éoliennes ne sont pas 100% écologiques. Leurs hélices sont polluantes car difficiles à recycler, et comportent par ailleurs des aimants et des terres rares. Les terres rares sont des métaux qui, lorsqu’on les extrait et les raffine, entraînent le rejet de nombreux éléments toxiques et radioactifs (tels que l’acide sulfurique, le thorium et l’uranium). En d’autres termes, les éoliennes, bien que moins polluantes que les énergies fossiles, sont aussi source de pollution à petite échelle. Le meilleure des énergies est donc…celle qu’on ne consomme pas ! 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Les éoliennes en mer : ça existe aussi !

Au fur et à mesure du développement des éoliennes terrestres, on s’est même rendus compte qu’on pouvait créer des éoliennes en mer ! On appelle ça des éoliennes “off-shore », à l’écart de la rive en anglais. Pourquoi la mer ? Tout simplement parce que le vent y souffle plus fort ! Et si le vent souffle plus fort, les éoliennes produisent plus ! On produit jusqu’à 70% d’électricité en plus avec les éoliennes en mer (off-shore) qu’avec les éoliennes sur terre (onshore).

Pour aller plus loin

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